Le vin de marbre
La rencontre en Toscane
Nous vous en parlions dans notre article sur la Toscane, Olivier Paul-Morandini a été l’une de nos rencontres « coup de cœur » lors de ce séjour à la découverte du vignoble italien.
L’humain, devenu vigneron sur le tard, nous a plu, tout comme sa façon de travailler la vigne. Il nous parle de son envie de rechercher de la verticalité dans ses vins et là encore nous sommes parfaitement alignés !
Pour finir en beauté cette visite, il nous invite à découvrir l’une de ses dernières idées, fruit d’une soirée avec Yannick Alléno, chef multi-étoilé et Paolo Carli, de la marbrerie Henraux.
Qu’elle ne fût pas la surprise !
Le vin de marbre
Nous pénétrons dans le domaine, et nous découvrons alors deux amphores de marbre de 2 tonnes chacune. Nous restons sans voix, mais pas autant que lorsqu’Olivier nous offre le privilège de déguster les vins qui sont alors dans ces contenants exceptionnels !
Clotilde, experte en dégustation géo-sensorielle, prend alors le parti de goûter le vin tout en touchant l’amphore.
«Les premières notes qui se détachent sont florales et aériennes. Au deuxième nez, la verticalité s’impose. Le vin s’élève et traverse pour asseoir le dégustateur. Il impose sa stature sans excès. En bouche, le vin livre ce qu’il a de plus intime: une énergie irradiante et cette verticalité, toujours, comme un fil rouge, qui se veut assurée et rassurante. Le toucher de bouche est singulier, fin, élégant et délicatement poudré. Le cabernet sauvignon ici sublimé devient délicat, les tanins sont d’une finesse et d’une élégance troublantes. Une interprétation singulière et sensible du cabernet qui n’a pas fini de surprendre les dégustateurs même les plus aguerris»
Olivier Paul-Morandini apprécie l’échange avec Clotilde et lui demande alors d’écrire un commentaire de dégustation qui viendra alimenter un article sur le vin de marbre écrit par Michel Berlinden, journaliste belge pour LE VIF.